Tous azimuts # 4
Un petit billet un peu décousu aujourd'hui, parce que si j'ai plein d'articles débiles en réserve aucun n'est encore abouti. Et que si j'attends d’aboutir, je ne vais pas publier avant des semaines, or je n'ai rien posté depuis 3 semaines ce qui est, à mon sens, un véritable scandale (j'ai toujours eu le sens de la mesure).
Au rayon tous azimuts, on trouvera donc:
- un peu de conscience politique. Je ne sais pas vous, mais les attentats de Charlie Hebdo, plus récemment ceux du Danemark, et tout ce climat nauséabond qui en découle, ont réveillé chez moi une espèce de conscience politique et de curiosité de l'autre. Depuis quelques semaines, je me nourris de documentaires de la même façon que j’ingurgitais auparavant des séries (mention spéciale à ceux d'Arte!), je me passionne pour la géopolitique, les religions, l'histoire du Moyen-Orient, j'écoute de nouveau les infos sans avoir peur de ce que j'y entends, bref, je cesse ma politique de l'autruche. J'aimerais bien m'engager pour une cause, mais je cherche encore laquelle.
- du totalement futile (on n'est pas à une contradiction près!) ou comment je suis devenue soudainement addict aux vernis à ongles. Je m'entends encore il y a quelques années proclamer que ça ne m’intéresserait jamais. Et voilà que je m'admire les mains, et que je me les prends en photo sous toutes les coutures... N'importe quoi! Ma seule consolation étant que ça ne va pas durer, j'ai l'habitude de ces lubies qui me tenaillent quelques temps pour disparaitre totalement (comme le crochet en décembre et la guitare l'été dernier...), appelez-moi Constance...
- de la cuisine régressive avec ma maman, championne du monde des oreillettes (ou des bugnes car à vrai dire, je crois qu'hormis le contexte régional, c'est la même chose). J'ai eu la joie de regoûter à ces merveilles (notez le jeu de mots) pendant ces vacances et j'ai retrouvé exactement le goût de celles de mon enfance. J'ai donc soigneusement noté et photographié sa recette afin de la transmettre à toutes les générations futures. J'aime ces instant précieux de transmission, je réfléchis d'ailleurs à écrire un petit livre de recettes de famille pour mes filles.
- pour terminer, une nouvelle de la plus grande importance, nous avons finalement décidé de prendre notre courage à 2 mains et de continuer notre vie dans un ailleurs nous l'espérons meilleur, en Bretagne. Papa Ours a démarré sur place son nouveau travail hier. Quant à moi, j'hésite entre me bourrer d’anti-dépresseurs ou d’amphétamines pour tenir le coup seule avec mes filles durant les 5 prochains mois, jusqu'à ce que nous puissions le rejoindre. Ou alors je vais devenir une fille organisée, zen, et je vais me coucher tôt (oui bon, je vais me donc me droguer!).
A bientôt pour de nouvelles aventures (et beaucoup d'humour débile!).
Je vous laisse avec cette musique qui, dans le contexte, me met du baume au coeur...