Ma semaine en émotions
Le lundi, c'est stress. Stress le lundi matin parce qu'il ne faut pas être en retard, stress parce que le lundi est une grosse journée au boulot, stress le lundi soir parce qu'il faut sortir à l'heure du travail pour conduire miss Choco à la danse. Stress encore, pendant le cours de danse pour canaliser l'énergie bruyante et parfois plaintive de Miss Bonbon. Mais le lundi soir, c'est détente devant Topchef (j'en parle ici)!!
Le mardi, c'est mi-figue, mi-raisin. Figue, parce que le mardi est aussi une grosse journée. Raisin, parce que la perspective du lendemain me fait de l'oeil et m'aide à avancer.
Le mercredi, c'est plaisir entremêlé d'agacement. Plaisir de ne pas avoir à me lever à 6h30, de passer le mercredi avec mes filles, de les entendre jacasser, jouer, imaginer. Agacement de constater qu'elles ne peuvent pas s'empêcher de mettre la maison sens dessus-dessous, qu'elles ne m’écoutent pas, de rabâcher et encore rabâcher. Le mercredi c'est aussi fierté parfois, quand la prof d'éveil musical me complimente sur l'une des filles, ou les deux.
Le jeudi, c'est joie. Parce que je ne travaille que le matin. Parce que c'est presque le week-end. Et parce que le jeudi à 12h30, c'est tendresse lorsque je récupère miss Bonbon à l'école et qu'elle hurle de joie à ma vue. Et je vous jure que je n'exagère pas. Comme si je ne venais pas la chercher tous les jeudis à 12h30. Et comme si elle n'allait pas être ivre de colère 30 minutes plus tard, lorsque je la mettrai à la sieste.
Le vendredi, c'est énergie. Parce qu'il en faut pour survivre aux 2h de danse le vendredi matin, ma seule activité physique de la semaine. Tout de suite après, c'est épuisement. Le vendredi je travaille épuisée; je vais chercher mes filles épuisée; je m'allonge sur mon lit en rentrant de l'école, épuisée. Je m'endors comme les poules, épuisée. Avec une pointe d'espoir: demain je fais la grasse matinée. Ou pas.
Le samedi et le dimanche, c'est variable. Parfois ennui, quand le temps ne se prête à rien. De temps en temps, morosité, quand je suis seule avec mes filles et que je me sens dépassée. Mais souvent quand même, c'est bonheur. Celui d'être ensemble, celui d'avoir le temps. De faire, ou même de ne rien faire.
Et puis le dimanche soir, c'est un peu déprime à l'idée de la semaine qui recommence. Jusqu'à la prochaine fois.