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Touzazimutin

Bienvenue dans votre stage pré parental

24 Janvier 2019, 17:37pm

Publié par Zazimutine

Bienvenue dans votre stage pré parental

Avec la nouvelle année, une page blanche s'offre à vous et peut-être, le coeur encore roudoudou de jolis moments passés en famille, ayant côtoyé des petits d'hommes aux yeux émerveillés devant papiers pailletés, rubans nacrés et sapins illuminés, l'envie d'avoir à votre tour un enfant vous trottine gentiment dans la tête. Mais.... vous n'êtes pas sûrs, n'est-ce pas? Vous doutez. Vous vous demandez même si vous êtes faits pour cela? 

N'attendez plus et venez tester votre capacité à devenir parents au cours de notre stage pré-parental. Au cours de nos différentes sessions, vous viendrez expérimenter votre compétence parentale, vous testerez votre endurance et votre patience. 

Voici un petit extrait de nos animations les plus appréciées:

  • l'épreuve du sommeil 

Dans cette session, il s'agira de tester votre capacité à survivre sans dormir. Violences auditives, olfactives et physiques, nous testerons tout pour vous empêcher de dormir. Attention, vous serez notés pour cette épreuve et une note inférieure à 5/20 entraînera une élimination et l'impossibilité de poursuivre votre stage.

  • la machine à cris

Vous serez enfermé dans notre machine spéciale "cris" pendant des sessions allant de quelques minutes à plusieurs heures (5 niveaux de difficulté); vous n'aurez pas le droit de vous boucher les oreilles et devrez prouver la préservation de votre équilibre mental à la sortie de la machine. 

  • le nouveau supplice de Tantale

Dans la mythologie grecque, Tantale est cet homme puni par les dieux, condamné, en guise de châtiment, à pousser un rocher en haut de la montagne, rocher qui dégringole aussitôt arrivé en haut. Chez nous, point de montagne et de rocher, dans notre animation, vous  serez amenés à ranger des milliers d'objets divers et variés, au fur et à mesure que notre machine-à-déranger haut-de-gamme (Bordel3000TM) au souffle supersonique les enverra valser.

  • l'épreuve du triple cerveau

Dans cette épreuve vous devrez simultanément: avoir une discussion argumentée sur un sujet hardu (par exemple, "apport des cartésiens dans le déconstructivisme subliminal"), chanter une berceuse en respectant la justesse de la mélodie, et monter un meuble Ikea d'une seule main (exemple non contractuel).

  • le casse-tête temporel

Cette animation, très appréciée de nos stagiaires, vous demandera de mettre à l'épreuve votre faculté d'élasticité temporelle: vous devrez, dans un laps de temps très court, caser un rendez-vous médical, un cours de danse, un match de foot, une lessive, un passage rapide au supermarché, une journée de 7h de travail, et la préparation de trois repas respectant les règles nutritionnelles préconisée par le programme national nutrition santé (5 fruits et légumes par jour), le tout en un minimum de déplacements et en restant d'humeur absolument égale, telle que préconisée par le programme national pour l'éducation bienveillante positive amicale conciliante et gentille.

  • option spécial jumeaux et famille nombreuse

Pour ceux qui se destinent sans le moindre doute à fonder une famille,  mais hésitent encore sur le nombre d'énergumènes à mettre en route, nous vous concocterons un programme sur mesure dans le cadre de notre option "spéciale jumeaux et famille nombreuse": toujours plus de cris, toujours plus de fatigue, avec bien sûr une animation spécifique autour de la lessive,.

 

A la fin de notre stage, selon vos résultats, un diplôme permettant de valider vos compétences vous sera remis. Vos pourrez alors vous lancer dans votre projet ou... l'abandonner définitivement.

Alors, n'attendez plus et rejoignez-nous!

Demande de devis par mail uniquement.

En attendant de vous accueillir, très bonne année 2019, joie, réussite et santé pour tous!

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Tous azimuts # 24

18 Novembre 2018, 16:38pm

Publié par Zazimutine

Tous azimuts # 24

 

J'ai du mal, depuis quelques temps, à reprendre le chemin de l'écriture. Non que je manque d'idée ou d'envie, mais je trouve toujours autre chose à faire. Et puis on dirait que mon mon monologue intérieur s'est tu pour l'instant, ou qu'il n'en ressorte en tout cas pas grand chose d'intéressant. Vous ne m'en voudrez donc pas si je vous balance un billet de nouvelles en vrac en attendant mieux.

 

  • Je suis dans un drôle d'état d'esprit depuis quelques temps. Je pense avoir atteint une sorte de firmament de la quarantaine qui s'assortit d'une crise existentielle que l'on pourrait qualifier de régression adolescente. En gros, après avoir vécu une poussée monumentale d'acné au début de l'été, j'ai connu une phase de déprime où je réfléchissais  au sens de la vie en me roulant au boule. Puis il y a eu la phase où je regardais tous les films débiles pour ado disponibles sur Netflix, ceux où la fille la plus moche du lycée finit toujours par se taper le mec le plus beau du lycée (un sportif, fatalement!) celui là-même convoité par toutes les majorettes (américains les films, forcément!). Ce genre de film mensonger, et auquel on s'accroche désespérément à l'adolescence quand on a une vie sociale aussi déserte qu'une médiathèque le premier jour des soldes. Parce que bon, on est d'accord, dans la vraie vie, les vrais mecs beaux ne tombent pas éperdument amoureux des filles moches, aussi intéressantes et drôles soient-elles, si? Bref. Aujourd'hui, j'ai un appareil dentaire, et je me trémousse sur les derniers tubes (j'ai découvert qu'on pouvait télécharger de la musique sur son téléphone, je vous laisse imaginer...). J'attends la phase où je ne vais m'exprimer que par borborygmes avant de consulter un psy. Avec un peu de chances, mes seins vont recommencer à pousser.

 

  • Les vacances de la Toussaint furent merveilleuses mais me paraissent déjà si loin! Comme certains d'entre vous le savent déjà, nous avons découvert la Catalogne, au travers d'un voyage à vélo. Comme j'ai eu beaucoup de questions à ce sujet, je préfère lever le voile, nous n'avons aucun mérite car tout était organisé: les hébergements, les repas, jusqu'au transport des bagages. Je ne vous cache pas que ça nous a coûté un bras mais que c'était d'un repos absolu. Des vacances où nous n'avions rien d'autre à faire que pédaler et regarder le paysage en mettant les pieds sous la table le soir, tenons-nous là le secret de vacances en famille réussies?

 

  • La deuxième semaine des vacances, nous avons pu, Papa Ours et moi, nous payer un autre luxe: celui d'aller au cinéma voir des films de grands, nos filles étant en vacances chez Grand-Papa et Grand-Maman Ours. Une fois n'est pas coutume, je suis presque au fait de l'actualité cinématographique.

Je vous conseille donc vivement Le grand bain, qui marche d'ailleurs très fort! Il s'agit d'une comédie relatant les aventures d'un groupe de mecs tous un peu paumés dans leur vie, et qui se lancent dans la natation synchronisée. On peut reprocher quelques scènes un peu cousues de fil blanc mais globalement, c'est très très drôle et ne tombe pas trop dans les poncifs du genre. Mention spéciale à Philippe Katerine qui m'a fait hurler de rire, et à Virginie Efira que je découvre comme actrice et que je trouve merveilleuse (tout le casting est excellent à vrai dire!).

 

Autre film, dans un genre dramatique cette fois, celui de la libanaise Nadine Labaki: Capharnaüm. (A ne surtout pas voir si vous êtes dépressif...) Ici on suit les errances d'un jeune garçon issu d'une famille très pauvre à Beyrouth, et qui part de chez lui à la suite d'un différent familial. Je suis un petit peu plus mesurée concernant ce film, certains passages sont magnifiques, notamment toute la partie où le garçon prend sous son aile un bébé et s'en occupe comme une mère. L'enfance y est filmée de façon inouïe, avec une tendresse, une naïveté et une complicité entre les deux enfants qui transpire l'écran. En revanche, les adultes ont le mauvais rôle et les parents du garçon, en particulier, ne  bénéficient d'aucunes circonstances atténuantes de la part de la réalisatrice. Une vision certainement très juste de la problématique préoccupante des déplacement de populations vers le Liban, mais qui m'apparait un peu manichéenne

 

  • Côté lectures, je n'ai toujours pas rédigé le billet que j'avais prévu de faire avant l'été. Du reste, je lis peu, et surtout des ouvrages jeunesse pour le moment. Et si je lis peu, c'est pour une raison très simple: le soir, dans mon lit, au lieu de lire  je regarde des séries. La dernière en date est une série anglaise: Bodyguard, dénichée sur Netflix, vraiment très haletante et bien ficelée. On y parle politique et services secrets sur fond de terrorisme. Attention cependant, c'est extrêmement violent (une seule saison, 6 épisodes).

 

  • J'ai décidé de me passionner pour le jardinage. Et comme une passion ne se décide pas, vous en imaginez aisément la pérennité.... En attendant de la ranger au rang des activités démarrées et abandonnées aussitôt (avec le crochet, la guitare et je ne sais quoi d'autre...), je me plais à ratisser le jardin pour en enlever toutes les feuilles mortes, ma playlist "bonne humeur" dans les oreilles. Une activité assez amusante si l'on considère que le lendemain de mon travail, compte-tenu du fait qu'il reste encore des feuilles sur les arbres, tout est à recommencer. Le mythe de Sisyphe grandeur nature quoi.

 

  • Je m'astreins depuis quelques temps à retrouver une certaine forme physique. Je me suis donc remise au sport, l'idée étant de bouger au moins une fois par jour, ne serait-ce que 20 minutes. Pour l'instant, ça marche plutôt bien: je vais à la piscine le lundi après le boulot et je nage 30 minutes, j'ai la danse le mardi soir, je prends mon vélo le vendredi, et les autres jours je fais des séquences de 25 min trouvées sur internet: fitball, pilates, yoga, étirements, abdo, tout ce que je trouve... A voir si ça change quelque chose à moyen terme sur mon endurance, ma forme, et ma bouée abdominale (oui j'avoue, j'aimerais bien m'en débarrasser).

 

Et ce sera tout pour aujourd'hui, en vous souhaitant une belle fin de week-end, et une bonne semaine prochaine!

Bisous!

 

 

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Je vous aime

15 Octobre 2018, 15:06pm

Publié par Zazimutine

Je vous aime

 

Je t'aime.

Trois petits mots magiques.

Trois simples mots qui réchauffent les coeurs, donnent du courage, sous-entendent des promesses.

Trois mots pourtant que je peine à prononcer. Presque jamais spontanément. Toujours en réponse à un autre "je t'aime". Un "je t'aime aussi" pour rassurer. Un "je t'aime" un peu forcé, comme "ne t'inquiète pas, ne doute pas de mes sentiments, même si je ne le dis pas avec les mots". Trois mots qui sonnent dans ma bouche et dans ma tête comme une langue étrangère.

Du plus loin que je me souvienne, je ne me rappelle pas avoir souvent prononcé ces mots, les yeux dans les yeux. L'avoir écrit, oui, souvent. L'avoir eu sur le bout de la langue, aussi. Avoir pris des détours, énormément, des "ta maman qui t'aime", des petits coeurs, des smileys rougissants... Même à mon père, mourant, je n'ai pas réussi à le dire. "On t'aime", lui ai-je dit. 

Je n'ai jamais douté de l'amour de mes parents. Jamais. J'ai toujours vu dans leurs actes, leurs yeux, leur façon de me parler, combien ils m'aimaient. Certes, nous n'étions pas une famille où l'on s'encensait de déclarations d'amour et de câlins. Mais je n'en avais pas besoin, j'étais aimée, je le savais. Je me souviens pourtant avoir aimé lire au bas des cartes que m'envoyaient mes grands-parents "ton papy/ta mamy qui t'aime très fort". J'aimais bien mais ça ne me bouleversait pas. Aujourd'hui, lorsque je relis ces mots, ça m'empoigne le ventre, ça me terrasse. Je me rends compte à quel point ces tout petits mots sont importants et ce qu'ils engagent pour celui qui les écrit. Sûrement parce que j'ai tellement de mal à les prononcer. Autant qu'à les entendre. Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai aucune idée d'où me vient ce malaise, ce doit être psychanalytique, mais entendre quelqu'un me dire qu'il m'aime me paralyse. Comme si c'était trop fort pour moi. Trop d'émotion à gérer.

La question n'est pas là. Dans ce billet très (trop?) personnel, je tenais simplement à m'excuser pour mon absence de "je t'aime". Mes sentiments à moi ne passent pas par les mots mais par les actes, pas par le savoir-dire mais plutôt, je crois, par le savoir-être. Alors sachez, vous tous que j'aime (et vous êtes nombreux), que:

- si je cuisine pour vous, c'est que je vous aime

- si je prends de vos nouvelles, c'est parce que je vous aime

- si je couds pour vous, c'est que je vous aime

- si je préfère passer du temps, même trop court, que pas du tout, avec vous, c'est parce que je vous aime

- si je m'inquiète autant pour vous, c'est que je vous aime

- si je vous livre mes secrets, c'est parce que je vous aime

- si je vous parle de moi c'est que je vous aime

- si je vous demande de me parler de vous, c'est parce que je vous aime

- si je vous révèle mes failles, c'est que je vous aime 

- si je m'emporte facilement, c'est parce que je vous aime

- si je respecte votre pudeur ou même si je ne la respecte pas, c'est que je vous aime

- si je ne vous dis pas que je vous aime,  c'est peut être, justement, parce que je vous AIME. 

 

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Mes muffins noisettes-pépites de chocolat

24 Septembre 2018, 12:00pm

Publié par Emmanuelle

Mes muffins noisettes-pépites de chocolat

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, je vous propose une petite recette.

Vendredi dernier, ma grande est revenue du collège enchantée de son repas à la cantine où elle avait, semble-t-il, dégusté un délicieux gâteau "aux noisettes et aux pépites de chocolat"! Toujours à la recherche de nouvelles recettes pour confectionner des goûters zéro déchets, je me suis mise en tête de réaliser des muffins dans le même esprit: noisettes et pépites de chocolat.

Après maintes recherches infructueuses, j'ai finalement décidé de partir de la recette de Claire, du blog rêves de fripouilles, dont j'ai plusieurs fois apprécié la recette de muffins très peu sucrés (mention spéciale pour ses muffins aux myrtilles!).

J'ai donc dosé un peu au pif le mélange farine-poudre de noisettes (que j'ai obtenu à partir de noisettes entières mixées- il me semble que pour le goût c'est mieux!), le sucre et les pépites et finalement, le résultats est parfait. Le goût noisettes est prononcé mais pas trop, le sucre est discret, et les pépites amènent ce qu'il faut de gourmandise. Une réussite qui n'a pas fait long feu et que je vais m'empresser de réitérer en mini-muffins, notamment pour en amener à mon travail et ainsi me complaire dans ma réputation de "nana à mi-temps qui a rien d'autre à foutre que cuisiner" (on en parle dans un prochain billet??-rire jaune).

Mais trêve de bavardage, voici la recette.

Pour 10 gros muffins:

Ingrédients

-120 g farine

-110g poudre de noisette

- 3 oeufs

- 90g sucre

- 90g beurre 

- 5 cl lait

- 100 g pépites de chocolat

- 1/2 sachet de levure

Préparation: mélanger les oeufs et les sucres jusqu'à ce que le mélange blanchisse; ajouter le beurre ramolli ou fondu et le lait, puis rajouter d'un seul coup la farine, la poudre de noisettes et la levure mélangés. Ajouter les pépites. Et hop, au four, 25 minutes à 180°C.

Dégustez...

Bon appétit!

Mes muffins noisettes-pépites de chocolat

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La petite fille au maillot rose

17 Septembre 2018, 15:35pm

Publié par autres enfants

La petite fille au maillot rose

 

Il y a cette petite fille, au cours de natation, depuis la rentrée.

Cette petite fille qui semble vivre le plus grand drame de sa vie à chaque nouvelle leçon.

La première semaine, je l'ai remarquée à cause de sa dégaine: maillot rose, bonnet rose enfoncé jusqu'aux lobes des oreilles, chaussettes  antidérapantes roses, et le corps, tout fluet, perdu au milieu de tous ces attributs. Et puis dans la piscine, ses cris.

La deuxième semaine, la revoilà, la fillette en détresse. Avant son cours (qui suit celui de mes filles), je l'observe.

Trève de bonnet (rose), cette fois on a gardé que les chaussettes (roses) et le maillot (rose). Le maillot est trop grand, il baille sur le haut des jambes. Les bretelles sont toute tire-bouchonnées. Le visage est fier, le nez pointe vers le haut, tout comme la queue de cheval, bien tirée en haut du crâne. Sur le front, mille petits cheveux rebelles se sont échappés. Les joues sont remplies comme des fruits mûrs, les yeux bruns  très grands, expriment toute la candeur des... quoi, 4 ans? 5 ans? Sa main est entièrement empoignée par la main de l'adulte qui l'accompagne. Pour l'instant, la petite fille est calme, aucune inquiétude ne semble l'assaillir, comme si elle avait déjà oublié la semaine passée.

Mon coeur à moi bat un peu fort. J'appréhende le moment où elle va reprendre contact avec l'eau.

Quelques minutes plus tard, au moment de se séparer de sa grand-mère, c'est de nouveau le drame. Des douches où mes filles se rincent, j'entends les cris déchirants, les hoquets. Je ne peux m'empêcher de jeter un oeil. Je vois le prof de natation essayer de raisonner la petite fille, gardant son calme, puis le perdant. Les cris sont de plus en plus forts... Je retourne à l'entrée de la piscine. De là, je peux observer derrière les vitres toute la scène, sans le son. Finalement, la petite fille est restée assise au bord de la piscine. Désormais je ne vois plus que l'image, sa bouche grande ouverte, les épaules secouées par les sanglots. Je m'attends à ce qu'elle se calme seule. Mais non, ça continue encore et encore. Une détresse absolue, folle, déraisonnée, disproportionnée peut-être.
Et je me demande pourquoi sa détresse, celle de cette petite fille inconnue, me retourne autant le ventre.

A quoi cette détresse fait-elle donc écho chez moi?

Est-ce la détresse de mes propres filles qui me remonte à la gorge, ce sentiment absolument ingérable que j'ai ressenti  devant leur chagrin lorsque j'ai du les laisser à la crèche, à l'école, ou à l'éveil musical quand on me priait de les reprendre au plus vite tellement elles perturbaient le cours avec leurs larmes?

Est-ce une vieille réminiscence de ce que j'ai pu ressentir moi-même, enfant, pour je ne sais quelle raison?

Ou bien alors... est-ce qu'en devenant mère, je suis devenue, d'une certaine façon la maman de tous les enfants en détresse?

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Les jours d'après

10 Septembre 2018, 14:00pm

Publié par Zazimutine

Les jours d'après

 

Il y a donc eu ce jour de vous savez-quoi lundi dernier. Ce jour un peu foutraque où tout sembla aller de travers dès le début: l'oubli d'un pique-nique pour notre sixième, les larmes de désespoir de notre CE2 à l'annonce du nom de son instituteur, mon arrivée trop tardive au travail...

Et puis il y eut les autres jours

Le jour où j'accompagnai pour la première fois miss Choco au collège et où je la trouvai si petite au milieu des grands collégiens, que j'eus l'impression qu'elle rapetissait à vue d'oeil.

La fois où, après m'avoir écouté verser dans le lacrymal, un papa copain me demanda si c'était elle ou moi qui rentrais au collège.

Le jour où nous eûmes enfin son emploi du temps et où je crus m'arracher les cheveux à y comprendre quelque chose: les semaines A, les semaines B, les groupes 1 et les groupes 2, les accompagnement personnalisés, les temps pédagogiques et les options...

Le moment où j'écoutai, étonnée et soulagée, miss Choco, ma grande sauvage, mon infinie timide, me raconter qu'elle évoluait dans un petit groupe de 6 filles, chacune cooptée par une copine de l'autre, et combien c'était chouette le self et les cours d'arts plastiques.

Les nombreuses fois où je l'attendis "à la sortie" et où je regardai d'un air hagard sortir des élèves aussi grandes et plus développées du haut du corps que moi (WTF??).

Les multiples moments où j'essayai de décoder tous ces nouveaux mots dans sa bouche: vie scolaire, toutatice, perm', foyer...

L'instant où je réalisai que son langage avait déjà changé.

Il y eut le soir où je compris que si miss Bonbon était si pénible, c'était probablement parce que l'attention était, de fait, focalisée sur sa soeur.

Il y eut tous les matins où j'arrivais à l'heure au travail, en me disant que finalement, avoir deux enfants qui commencent à une heure différente, présente des avantages. 

Il y eut l'inquiétude de savoir comment on allait se débrouiller les jours où je suis en déplacement. Et puis le moment où je me rendis compte, qu'au fond rien n'avait vraiment changé.

Alors il y eut le week-end plein de douceur, les grasses matinées, les jeux dans le jardin, le restaurant, et la balade en vélo ponctuée d'arrêts sur la plage, la mer tellement étincelante dimanche, comme un clin d'oeil: "t'inquiète, ça va aller!".

Et enfin, la sérénité.

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Pertes et profits de retour de vacances

1 Septembre 2018, 14:12pm

Publié par Zazimutine

Pertes et profits de retour de vacances

 

Ca y est, les vacances sont finies, l'été entame sa pré-ménopause, le mois de septembre  a débuté, un certain parfum de rentrée a envahi nos esprits et débité nos bourses, bref, les vacances sont derrière nous. Mais si vous le voulez bien regardons un tout petit peu en arrière pour faire un bilan de retour des vacances, qui, comme chaque année se classe en deux catégories: les pertes et les profits.

Au rayon profits:

- + 3 kgs pour ma pomme, avec une incompréhension et un sentiment d'injustice absolue. Comment est-il possible que j'aie grossi alors que j'ai suivi scrupuleusement le régime végétarien belge (frites, gaufres, bière)?? 

- à propos de régime belge, un amour immodéré pour la croquette, au fromage ou aux crevettes, peu importe, mais aussi bonne que celles que nous avons mangé à Bruxelles si possible (recherche de recette en cours).

- des kilos de légumes dans notre petit potager, dont une courgette d'un poids et d'une taille qui n'auraient pas à faire rougir celui d'un nouveau-né bien dodu. D'ici à ce que nous ajoutions ce beau tubercule sur notre livret de famille en lieu et place du 3ème enfant, il n'y a qu'un pas (après tout, il existe un très bon film que je vous recommande au passage de voir, où le héros principal est un petit garçon se prénommant courgette!)

- une envie de reconversion professionnelle dans le domaine de l'animation nature, comme chaque fois que je me retrouve à parler avec les grenouilles et les libellules (je ne suis pas folle vous savez).

- une montagne de petits souvenirs (médailles-souvenirs, cartes de restaurants, mini-moulins en bois et autres stigmates des boutiques de lieux touristiques -appelez-nous pigeons!-, décorations de Noël -cherchez l'erreur- ...) et un univers de plus grands, vous savez, la découverte en famille, le quotidien presque sans  cris, disputes et autres reproches, la sensation de vivre des instants bénis... tout ça....

Au rayon pertes:

- 10 degrés de température et 1h de clarté en moins dans la journée (ouille!).

- probablement quelques minutes d'espérance de vie en moins, suite à mon effort pour monter le clocher de Dame qui culmine à je-ne-veux-pas-savoir-combien-de-mètres, en essayant de vaincre mon vertige (de forme sévère). Et probablement une dégringolade de marches du piédestal sur lequel m'avaient hissé mes filles, lorsqu'elles m'ont vue déambuler  à 4 pattes une fois au sommet.

Ni l'un ni l'autre:

- aucun livre lu;  j'avais été très optimiste en en emmenant 4, c'était oublier un peu vite que dans notre voyage tout restait à organiser, il fallut bien  passer quelques soirées à trouver l'hébergement suivant...

Finalement, un bilan qui met en lumière bien plus de profits, que de pertes, n'est-ce pas là le secret des vacances réussies?

Et vous, quel bilan pour vos vacances?

​​​​​​​...

Bonne vous-savez-quoi à tous!

Pertes et profits de retour de vacances

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Les promesses de l'aube

18 Juillet 2018, 16:14pm

Publié par Zazimutine

Les promesses de l'aube

 

J'aime la lumière de l'aurore, qui semble éclairer le jour à venir d'une clarté bienveillante et prometteuse.

J'aime le petit matin, lorsque le monde des gens dort encore, laissant la place au bruissement de la nature.

J'aime le printemps, et sa ronde de (re)naissances.

J'aime le début du film, au cinéma, lorsque la lumière s'éteint et que s'installe le silence dans la salle.

J'aime l'attente, celle remplie de désir et d'espoir.

J'aime être emportée par les premières pages d'un livre, et me réjouir du nombre de celles qui me restent à parcourir.

J'aime le début des vacances, lorsque le temps semble suspendu et libre à l'infini.

J'aime la rentrée, ses nouveautés, et l'odeur des fournitures neuves.

J'aime l'enthousiasme des nouvelles rencontres, j'aime tomber en amour, quel que soit le type d'amour. 

J'aime la découverte, la nouveauté, faire encore et encore des projets.

J'aime apprendre, jusqu'à l'épuisement.

J'aime les secondes qui précèdent le premier baiser, le frémissement des lèvres tendues l'une vers l'autre, et celles qui précèdent tous les suivants.

J'aime par dessus-tout le petit-déjeuner,  et, au restaurant, je pourrais ne me nourrir que d'entrées.

J'aime l'avent, cette période qui précède Noël, et imaginer 1000 façons de saupoudrer un peu de magie dans le quotidien.

J'aime regarder les paquets cadeaux, m'émouvoir du soin apporté à l'emballage, être bouleversée par la lumière qui brille dans les yeux de celui ou celle qui attend fébrilement que l'on ouvre le présent qu'il ou elle a choisi.

J'aime éprouver ce sentiment à nul autre pareil, celui qui nous fait "reconnaitre" quelqu'un que l'on rencontre pour la première fois, et que l'on appelle "avoir des affinités".

J'aime entendre le générique de mon émission préférée à la radio et me précipiter pour monter le son.

J'aime lorsque dans une soirée, chacun reconnait les premières notes d'une musique culte, et que tout le monde court se trémousser sur la piste de danse.

J'aime les débuts, l'avant, les naissances et les promesses.

Je déteste la fin du film, la fin du livre, les après, le lendemain des jours heureux, les désillusions et les séparations.

Sans fin pourtant, il n'y a aucun début qui vaille la peine d'être vécu.

Alors j'essaie de cultiver mon jardin de débuts et d'espoirs; parfois, souvent même, je me casse la gueule; mais je me relève et je sème de nouveau. Toujours d'autres débuts, encore des promesses, une recherche éperdue peut-être. La vie.

 

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Tous azimuts # 23

29 Juin 2018, 09:54am

Publié par Zazimutine

Tous azimuts # 23

 

Helloooo!

Vous n'y croyiez plus? A vrai dire moi non plus! Black-out total en ce qui concerne le blog et les blogs ces deux derniers mois, ainsi que tout ce qui concerne les réseaux sociaux. Et vous savez quoi? Ca fait du bien. En quittant le monde virtuel, ne serait-ce que temporairement, ses dérives ne m'en sont apparues que plus clairement. Pour mon retour, j'espère donc éviter quelques écueils qui m'ont sauté à la figure lors de mes passages fugaces, je pourrais même essayer d'en faire un article tiens (mode publication, enclenché!).

Me voici donc dans la vacuité qui suit l'accouchement de mon examen et de mon mémoire, non sans une certaine déprime, je dois l'avouer. Me lancer dans ce travail d'arrache-pied, comme je ne m'étais pas attelée à la tâche depuis longtemps, m'a fait un bien fou sur le plan intellectuel, mais m'a aussi aidé à supporter un travail qui me semble de jour en jour plus pesant. Un peu paradoxal d'avoir travaillé comme une folle pendant 2 mois et demi pour valider une formation indispensable à mon travail, pour finalement me rendre  compte que peut-être, ce travail n'est pas fait pour moi, non? Mais je ne ne suis pas à un paradoxe près, et j'essaie de considérer que tout expérience, aussi négative soit-elle, est riche d'enseignements (sauf si je dois y laisser ma peau bien entendu).

Dans ces billets tous azimuts, j'aime habituellement écrire un méli-mélo de nouvelles, agrémenté de quelques conseils culturels. Seulement ma vie culturelle depuis 2 mois est aussi vide que le regard de mon premier petit ami, le jour où je lui ai annoncé que vu qu'au bout de 2 jours de relation il ne m'avait toujours pas embrassé sur la bouche, je préférais sortir avec un autre (séquence nostalgie, la Boum tout ça...). J'ai bien un livre en cours "Au-revoir là-haut" mais il faudra attendre que je l'ai terminé pour vous en parler. En attendant quelques nouvelles de la famille:

- Miss Choco finit sa dernière année en primaire; l'inscription au collège est validée et ce n'est pas faute de lui avoir suggéré de redoubler son CM2. Un mois de septembre tout en sérénité se prépare pour la mère de cet enfant...

- Miss Bonbon achève tranquillement son CE1, refusant toujours l'autorité de ses parents en toute chose. On s'habitue. Elle nous aura à l'usure. Et puis au moins pour la crise d'adolescence, nous sommes rodés.

- Papa Ours va bien. Et puis de toute façons il ne serait pas d'accord pour que je parle de lui ici. Donc, chut.

- Quant à moi, je suis à la recherche d'une nouvelle activité qui comble le vide du post-partum. Me remettre à la couture? Me lancer à corps perdu dans le piano? Entamer une nouvelle formation (mon chef est contre cette idée, il semble inquiet pour ma santé mentale...)? Me remettre à fond dans le blog? Ah mais on me souffle dans l'oreillette que j'ai un voyage au Danemark à préparer... ainsi qu'une maison à trouver... Voilà qui devrait bien m'occuper...

Suite au prochain épisode!

Bisous, et surtout, merci, merci à vous qui me lirez, votre fidélité me va droit au coeur :)

PS: en illustration, le spectacle de la patrouille de France sous mes fenêtres en mai dernier pendant que je révisais. N'y voyez aucun patriotisme de ma part, juste une métaphore de, je l'espère, la reprise de mes activités bloguesques ;)

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Interruption momentanée des programmes

4 Avril 2018, 08:12am

Publié par Zazimutine

Interruption momentanée des programmes

 

"Sharon, que se passe-t-il? Tu as disparu des réseaux sociaux?"

"Sharon est-il vrai que tu as quitté Daddy Bear pour Mickey ton coach permanenté?"

"Sharon, j'ai besoin d'argent, mon petit frère a cassé toutes ses dents en croquant dans le nain de jardin et nous devons lui refaire toute la denture (en or). Aide-moi!"

Voilà le type de messages que je reçois en ce moment. Je me dois donc de rassurer tous mes fans et de lever le voile sur quelques éléments:

1) Je vais bien, merci. 

2) Je n'ai pas quitté Daddy Bear pour Mickey parce que je trouve que la permanente abime les cheveux et que je n'aime pas passer ma main dans des cheveux desséchés.

3) Je ne m'appelle pas vraiment Sharon. (Pour ceux qui n'ont pas du tout du tout suivi, j'ai publié une photo de moi sur Instagram en mode Sharon Stone- depuis je croule sous les propositions de films et Harvey Weinstein me harcèle pour que je paie sa caution...)

Pour être tout à fait sérieuse, mon temps de cerveau disponible se consacre actuellement entièrement au boulot, en particulier au mémoire que je dois rédiger pour le mois de juin, et à l'examen que je dois également préparer (et absolument valider). J'ai donc peu de temps pour rédiger des billets, ni pour lire les copines (ça j'y arrive encore un peu!), encore moins pour commenter. Tout juste ai-je le temps de réfléchir à ma couleur de vernis à ongles, vous imaginez?

Je vais essayer de garder le contact en rédigeant ici ou là quelque billet mais je ne promets rien. En attendant, je suis toujours (épisodiquement) sur Instagram.

Prenez soin de vous!

Et comme dirait Sharon: kisses, love etc...

A bientôt!

 

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